Bon, cette idée de billet ne me vient pas pour rien disons que j’ai littéralement l’impression que toutes les planètes, astres, esprits, dieux, se sont mis d’accord pour m’empêcher d’aller de l’avant.
Loin de moi l’idée de dramatiser des situations qui restent « gérables » mais je crois que je suis arrivée à un stade où je sature de tout, de (presque) tous.
Je ne vais pas parler ici des situations dramatiques ou qui ont besoin d’un avis médical et avisé, où bien sûre chacun gère comme il le peut. Je parle des petites choses du quotidien qui prises de manière isolée ne sont « pas graves » mais qui mises bout à bout nous font souvent péter un câble.
Je me dis que je devrais lâcher prise, mais c’est vraiment quelque chose qui est plus facile à dire qu’à faire.
Ma nature la plus profonde me pousse à toujours vouloir tout contrôler et planifier. Mais voilà il arrive parfois que des choses fassent que je me retrouve à devoir dépendre de quelqu’un, d’une situation ou d’un évènement. Et j’ai horreur de ça. Je perds mes moyens, mon calme et mon sourire.
Je ne pense pas être la seule à vivre ce genre de situations et au lieu de broyer du noir je vais partager avec vous la liste non exhaustive de choses qui (m’)aident à relativiser et donc à lâcher prise (ou au moins à essayer).
Le verre est à moitié plein, regarde bien
Oui mais non. Le fait de dire que le verre est à moitié plein revient à admettre qu’il est, de facto, à moitié vide. Plutôt que de m’obstiner à me dire que tout va bien alors que ça ne va CLAIREMENT pas, j’essaye de comprendre pourquoi telle ou telle situation provoque certaines réactions chez moi et comment je peux faire pour aller mieux.
C’est tellement évident et pourtant on a tendance à ruminer dans son coin. Et pourtant « ne penser qu’à ça » ne va rien changer, alors au lieu d’être dans le déni ou dans un Bad Mood constant, identifiez la réelle cause de votre humeur.
Faire le point est déjà une manière d’avancer. Evident me direz-vous mais avant de lâcher prise il est important de comprendre ce que l’on tient, ce qui nous tient. Le tout étant de se poser les bonnes questions.
T’as essayé la méditation ?
La méditation va vous amener vers une certaine forme de sérénité. De connexion avec soi. C’est peut être bizarre de s’y mettre au début mais on se laisse vite emporter par les bienfaits ressentis quasi instantanément. Meilleur moyen selon moi de déconnecter de tout ce qui nous entoure et de gérer le stress du quotidien. Prendre du temps pour soi et mettre de l’ordre dans ses pensées, même si ce n’est que 10 minutes par jour.
Et un, et deux, on fait du sport
Quand on cogite on se sent morose et affaibli mais si ce n’est qu’une question de « moral dans les chaussettes » se défouler au sport est une très bonne alternative. Les hormones sécrétées par le corps après une bonne séance de sport sont très bénéfiques pour le moral, on se sent plus fort, on reprend confiance en soi et ça, c’est un excellent moyen de se changer les idées.
S’entourer des bonnes personnes
Quoi de mieux pour déconnecter que de s’entourer de personnes positives et bienveillantes, ce type de personnes qui sans rien faire, vont vous faire voir les choses autrement. Se remplir le cœur de bons moments pour essayer d’oublier ne serait-ce que l’espace d‘un instant ce petit truc qui vous chagrine.
Sans le savoir, avec le partage d’expériences elles nous aident souvent à relativiser et à lâcher prise. Le fait de raconter ses maux avec ses mots aide souvent à répondre aux questions du point numéro 1 (cf plus haut ;))
Yes woman, you can cry
Oui bon parce qu’au fond on est juste des êtres humains avec les faiblesses qui nous sont propres. Pleurer un bon coup, c’est parfois la seule chose dont on a besoin. Et c’est mon cas, j’ai trop longtemps connu le fameux : emmagasiner et encaisser pendant des semaines plein de petites choses sans rien dire, sans se plaindre, parce qu’au fond on sait que ce n’est « rien » et que « ça va passer ». Mais non, il faut être honnête avec soi et ne pas avoir peur du jugement des autres.
It’s ok not to be ok
Ce que certains considèrent comme un “rien”, pour toi c’est peut être une vraie source d’angoisse et c’est OK. Il est important de laisser ses émotions s’exprimer.
Maintenant j’ai décidé qu’il était temps de mettre fin à la petite « crise » donc j’ai fait vraiment en sorte d’aller mieux. Je laisse de côté mes préoccupations parce que je suis arrivée à la conclusion que je ne suis pas responsable de tout ce qui arrive et surtout, que m’énerver ou être triste ne va rien changer à la situation.
Entre le moment où j’ai commencé la rédaction de ce billet et aujourd’hui, un peu plus de deux semaines se sont écoulées, les choses sont (enfin) rentrées dans l’ordre. Avec du recul je me dis que « y’a pire ». Mais je ne m’en veux pas. C’est ok, c’est de la manière dont ça s’est passé que j’ai géré les choses point. J’accepte mes limites.
Je ne dis pas que la solution soit de faire abstraction totale de ce qui nous tracasse mais plutôt d’apprendre à le gérer. Je pense que le « lâcher-prise » est quelque chose qui s’apprend petit à petit.
Ce contenu vous a été offert par moi et ma petite personne
Ces « conseils » ne se substituent absolument pas à un avis médical.
Images par Pixabay
Romain dit
Il ne faut jamais désespérer car aucun mauvais (ou bon moment) ne dure éternellement. Et on peut se plonger dans une bulle et oublier ses soucis avec tant d’activités comme lire, cuisiner, écrire, discuter, voir un film, faire du sport… 🙂